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Focus
Daniel-Etienne Defaix - Domaine du Vieux Château, Chablis Premier cru Vaillon 1981 ![]() Un vin toasté / beurré tout en rondeur. Un grand moment de dégustation. Superbe. Domaino-buzz
Agenda
Collaboration
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Château Haut Lavignejeudi 24 avril 2014, par ,Si les journées duraient 36 heures, elles seraient de toute façon trop courtes. Nadia Lusseau gère seule un domaine de plus de 8 hectares. Le défi : être partout à la fois. S’occuper de la vigne, faire du vin et le vendre, trois journées en une seule !
Intervenir elle-même sur la vigne et le vin, voilà son but et sa joie. Elle se lance dans la recherche d’un domaine de 8 à 10 hectares avec habitation et chai afin de pouvoir travailler dès l’installation. Elle finit par trouver son bonheur en Côtes-de-Duras et reprend l’exploitation en octobre 2002, le premier millésime est produit en 2003. Elle continue à mener en conventionnel car on lui avait déconseillé de passer en bio. Par manque d’expérience dans les vignes, elle suit ce conseil mais dès le début elle ne désherbe pas les vignes de blancs et les travaille à la décavaillonneuse. Petit à petit, Nadia Lusseau ne comprend plus trop la logique des traitements chimiques qui nécessitent par exemple de traiter tous les 14 jours alors que le temps est sec et qu’il n’y a pas de maladie. Assistée par des spécialistes de l’agriculture biologique, elle décide de travailler en bio en 2005 et débute sa conversion en 2006, bien que tentée d’aller plus loin et de travailler en biodynamie, mais le temps lui manque pour le faire sérieusement. Quand on lui parle de l’influence de son diplôme d’oenologue sur le style des vins qu’elle fait, Nadia aime préciser : « Très vite, je suis sortie du moule et au contraire j’ai laissé faire les choses, tout en ayant une certaine maîtrise. » Elle a eu le courage de sortir du standard de l’oenologie : analyse, maîtrise, intervention. Elle reconnaît avoir été formatée par ses études et lors de sa première expérience professionnelle comme, par exemple, les protocoles de mise en bouteille. Elle a appris « à fonctionner à l’intuition, tant pour la conduite de la vigne que dans le chai ».Maintenant que les commandes sont entre ses mains, elle a appris « à fonctionner à l’intuition, tant pour la conduite de la vigne que dans le chai ». Maîtriser n’est pas forcément synonyme d’une commercialisation réussie… Parfois, les fins de mois sont dures. L’ancien propriétaire vinifiait sur place mais vendait tout au négoce. À la reprise du domaine, la commercialisation débute donc de zéro. Afin d’amorcer la pompe la première année, la vigneronne achète du raisin et vinifie. Les professionnels sont peu réceptifs à ce premier vin. Elle tourne donc ses actions vers les particuliers et l’entourage. Il faut attendre 2004 pour que les choses se mettent en place ; l’export et la vente aux professionnels complètent la vente directe. Dans le même mouvement, il lui faut réorganiser le vignoble. Certaines parcelles ont une densité de plantation très faible, soit 2 500 pieds à l’hectare. L’objectif à terme est de les arracher et de replanter plus serré. Du malbec a déjà ainsi été planté, par la suite il est prévu de replanter des parcelles de blanc, mais l’investissement en temps de travail est énorme pour une seule personne. Être partout et nulle part à la fois ! Repères : Château Haut Lavigne
Le choix de Septime & Baraou La bonne adresse de Nadia Lusseau Pour commander Le Guide de l’alter-vin : |