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Domaine de l’Arnesque, Plan de Dieu ![]() Un 2010 sur le fruit avec de jolis tanins mais plutôt à déguster dans quelques années. Un 2009 qui se boit avec délice. Un très joli travail de Sébastien du domaine de l’Arnesque qui sait bichonner sa terre et ses vignes. Domaino-buzz
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Envoyer un commentaireChâteau PradeauxChez les Portalis, tradition toute ! Deux cent soixante ans que cela dure.
Jean-Étienne-Marie Portalis, natif du Beausset, juriste, académicien et co-rédacteur du Code civil, repose aujourd’hui au Panthéon ; c’est en 1752 qu’il hérite de la propriété de famille de sa grand-mère et que débute ainsi l’histoire des Portalis et du Château Pradeaux. Diverses périodes marquent cette histoire, comme la révolution de 1789, le phylloxéra du XIXe siècle puis l’occupation du domaine pendant la seconde guerre mondiale. Elles ont bien failli causer la perte de l’exploitation, mais chaque fois la famille Portalis la remet en ordre. C’est Arlette Portalis qui se lance dans l’aventure de l’AOC Bandol et de la réhabilitation du mourvèdre. Cyrille étant le seul descendant, Arlette lui a transmis la passion du terroir de Bandol en même temps que les terres du domaine. Depuis 1985, il est l’unique vinificateur du Château Pradeaux et il défend le travail authentique de la terre, le mourvèdre et son élevage patient en foudres de chêne. À son tour il transmet le virus à ses fils Étienne et Édouard qui l’épaulent dans le secteur commercial et pour la culture. L’aventure familiale se poursuit. Le vignoble, composé à 70 % de mourvèdre, entoure d’un seul tenant le bâtiment central qui regroupe tout. Le cépage roi de ce terroir bénéficie des argilo-calcaires et de l’influence unique des embruns de la mer. La vigne est protégée de nombreuses maladies par la brise marine et les seuls traitements chimiques sont le soufre contre l’oïdium et le sulfate de cuivre contre le mildiou. Les vignes sont travaillées à la main, sans autre traitement ; les moutons viennent donner un coup de main pour tondre entre les vignes. Et sans aucun engrais chimique les rendements sont très faibles, avec une moyenne de 24 hl/ha. Les vendanges sont manuelles, ce qui est obligatoire pour l’AOC Bandol. Sans être éraflé, le raisin destiné aux rouges est légèrement foulé puis mis en cuves pour la fermentation (8 à 10 jours). Le vin de presse est gardé séparément du vin de goutte pour la fermentation malolactique. L’élevage des rouges de l’AOC Bandol est en moyenne de quatre années (le minimum exigé pour cette appellation est de dix-huit mois) dans des foudres de chêne de 75 hl où il va s’affiner et gagner en longévité sur la base du mourvèdre, donc sans utilisation de bois neuf. La mise en bouteille est effectuée sans collage ni filtration. Le Château Pradeaux rouge est composé à 95 % de mourvèdre et 5 % de grenache, sur la base de vignes de trente-cinq ans d’âge moyen. La cuvée Les Lys est quant à elle issue à 90 % de mourvèdre et 10 % de grenache, dont l’âge moyen se situe entre vingt et trente ans. La cuvée Bienfait des Pradeaux correspond à un vin de plaisir produit à partir de cépages et de terroirs qui n’entrent pas dans l’appellation Bandol : 50 % de carignan, 30 % de counoise et 20 % de jeunes vignes de mourvèdre. Le rosé est élaboré par pressurage direct et ne fait pas de fermentation malolactique (pour garder suffisamment d’acidité et de fraîcheur). Avant la mise, il subit collage et filtration au printemps. Vous l’avez compris, ici la philosophie dominante est l’expression de la tradition ! Château Pradeaux
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