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Château Beauséjour 2006

Un arôme étonnant de résine de cèdre, un vin délicieux en bouche.


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Mas d’Alezon

Catherine Roque a dirigé deux domaines dans la région de Faugères et apprivoise les cépages comme des étalons sauvages, les plus intéressants à travailler et à comprendre étant souvent les moins faciles.

Architecte de formation, Catherine Roque décide en 1985, de quitter le cabinet où elle travaille pour reprendre Clovallon, sur Faugères. Le domaine possède 4 hectares de vigne et 1 ha de pommiers, ainsi que des cerisiers qui rougissent dans les prés. C’est l’époque où l’on surgreffe le chardonnay, censé sauver le Languedoc. Son premier millésime à elle est le 1989.

Elle rachète Mas d’Alezon en 1997, 7 ha à l’abandon, toujours sur Faugères. Les deux domaines sont très différents. Clovallon sur le versant Nord au frais est situé sur des terrains calcaires alors que Mas d’Alezon, de l’autre côté, plus exposé au soleil, est planté sur des schistes. Elle le prend comme un défi et réhabilite le vignoble petit à petit. Un temps à cheval entre les deux domaines, elle a laissé les rennes de Clovallon à sa fille pour s’occuper pleinement de Mas d’Azelon. Quand on lui demande pourquoi elle a fait ce choix, elle répond avec humour que c’est pour garder de bonnes relations avec sa fille.

Elle dispose de vieux grenaches d’une soixantaine d’années. Avec une seule vinification par an, cela prend du temps de comprendre comment évolue la vigne et ce qui lui convient. Là où elle aurait laissé un enherbement total, Catherine a tendance à labourer légèrement, avec un cheval quand les vignes sont plantées en carré ou difficiles d’accès. Le domaine est certifié en agriculture biologique, avec une utilisation très mesurée des traitements autorisés, souvent remplacés par des traitements à base de plantes.

Les vignes du domaine sont très soignées, particulièrement celles de mourvèdre qu’elle apprécie au point que ce cépage domine chez elle alors que pour les autres vins de Faugères c’est la syrah, le grenache ou le carignan. Elle exploite ses vignes en biodynamie dans un environnement préservé (petites parcelles isolées dans une belle biodiversité). Vendanges manuelles, vinifications sur levures naturelles, peu de soufre, pas de fûts neufs, sont les grandes lignes qui résument son travail après la culture.

Si lors de son installation elle utilisait du soufre sans réfléchir et rajoutait du sucre car on lui disait que c’était bien de le faire, elle a abandonné depuis longtemps ces pratiques.

Si lors de son installation elle utilisait du soufre sans réfléchir et rajoutait du sucre car on lui disait que c’était bien de le faire, elle a abandonné depuis longtemps ces pratiques. Aujourd’hui elle n’introduit plus de produit sulfureux pendant la vinification et l’élevage. Afin de préserver le vin, elle conserve le gaz carbonique de vinification.

D’une certaine façon elle se félicite de la médiatisation du vin sans soufre ajouté, puisque comme elle le dit : « Cela nous a obligés en tant que vignerons à réfléchir sur le sans-soufre, à goûter, à essayer de comprendre ce qu’il y a d’intéressant à travailler ainsi. Quand ces vins sont bien faits, ils vous élèvent. » Mais cette médiatisation a aussi un volet négatif, car son excès incite certains vignerons à faire tout et n’importe quoi.

Catherine ne vend pas aux particuliers et très peu en restauration. L’ensemble des 15 000 bouteilles produites sur le domaine est vendu via des cavistes.

Mas d’Alezon
2, place de l’Église
34600 Faugères
Tél. : 04 67 95 19 12
www.masdalezon.com

  • Surfaces : 7 hectares.
  • Cépages : carignan, grenache, mourvèdre, syrah, clairette, grenache blanc et gris.
  • Cuvées : Montfalette, Le Presbytère, Fine Faugères (les vins non présents dans les assemblages sont ainsi distillés) et un vin blanc.
  • Prix : de 9,50 à 16 €.

Le choix de Septime
Montfalette 2007 (dominante mourvèdre), une douceur délicate à boire après une journée de labeur, une invitation à la méditation.

Le choix de Baraou
Le Presbytère, pour ses notes de fruits noirs et de garrigue.

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