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Focus
Domaine de l’Arnesque, Plan de Dieu ![]() Un 2010 sur le fruit avec de jolis tanins mais plutôt à déguster dans quelques années. Un 2009 qui se boit avec délice. Un très joli travail de Sébastien du domaine de l’Arnesque qui sait bichonner sa terre et ses vignes. Domaino-buzz
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Opération novlang à l’INRAsamedi 2 octobre 2010, par Trois pages d’interview aux Echos de la part de Marion Guillou PDG de l’INRA qui se lance dans une opération de communication pour expliquer les enjeux de l’agriculture et des besoins en nourriture de 9 milliards d’individus en 2050.
C’est un marché en croissance, celui du vin a augmenté de 17% par rapport à 2008. Les grandes surfaces s’accaparent 27% de la distribution. Après cette double page de synthèse le magazine continue sur sa lancée avec une interview sur trois pages de Marion Guillou, la PDG de l’INRA. Le terme de PDG en lui même donne bien le caractère capitalistique et marchand que l’Etat veut donner à l’Institut sous couvert de gouvernance. Au cours de cette interview où les grands jalons du développement démographique sont posés, Marion Guillou s’approprie le terme d’agroécologie qu’elle définit : « C’est ce que j’appelle l’agroécologie, une science toute jeune à la convergence de l’agronomie et de l’écologie ». Science si jeune que le terme a été défini en 1928 bien que les notions aient été abordées dès 1911 par Franklin Hiram King dans Farmers of Forty Centuries. Pas en reste pour surement faire oublier les arrachages de plants OGM, Marion Guillou continue sur l’agroécologie façon INRA : « L’INRA a fait cette révolution en 2003 pour répondre à la demande des forestiers. Notre département forestier et d’aquaculture s’intitule désormais département d’écologie des forêts, prairies et milieux naturels. ». L’Institut surfe sur la vague et ne résiste pas au greenwashing. Mais l’organisme d’Etat reste purement dans une logique de prédation (prédation des idées et prédation du vivant) afin de justifier une exploitation à outrance de notre environnement et l’existence de l’institution. L’INRA au lieu de se lancer dans le novlang ferait mieux de s’inspirer du CIRAD et du travail effectué sur les exploitations de bananes en Martinique et en Guadeloupe depuis une dizaine année ; l’ensemble des producteurs (700 exploitations) ont transformé leur façon de travailler privilégiant des espèces concurrentes pour lutter contre les maladies et les mauvaises herbes. Modèle de recherche des années productivistes il est grand temps que l’INRA fasse sa véritable révolution et non se limiter à des actions de communication novlanguesque qui n’aurait pas déplu à George Orwell. |