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Clos Romain, Phidias 2009 ![]() Vinifié en amphore. Très fruité et sucré presque compoté. Une belle réussite. Très agréable à boire de suite. Domaino-buzz
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Bonus - Bilan carbone et impact écologiquejeudi 2 septembre 2010, par
Quel impact écologique ?Quel est le réel impact d’une bouteille de vin consommée à domicile sur l’environnement ? Un consommateur quotidien de vin (avec modération) diminue l’impact écologique en préférant l’achat en contenant sous vide ou en vrac (la bonne vieille "tireuse"). Cela demande un changement de mentalité mais ouvre tout un champ d’innovation pour les concepteurs. Pour ceux qui habitent à proximité de vignes, il est aussi possible (pas partout et généralement pour les seules cuvées génériques) de remplir ses propres bouteilles directement chez le producteur. La bouteille en verre est responsable de plus de 50 % de l’impact total du cycle de vie d’un vin. C’est donc une hérésie que de fabriquer une bouteille en verre pour un vin qui sera bu dans les semaines suivant son achat. Mais pour les vins de garde la bouteille en verre a prouvé son efficacité ce qui n’est pas le cas des actuels emballages alternatifs (sauf éventuellement la jarre en terre cuite). Le verre, un désastre écologique ?Mais on ne saurait adopter une stratégie de développement durable sans s’interroger sur les performances environnementales des produits et les Analyses du Cycle de Vie (ACV) d’une bouteille ou autre contenant (comme le TetraPak) de vin ; interrogation d’autant plus pertinent que l’on s’intéresse aux vins produits à partir de raisins issus de l’Agriculture Biologique. En effet il semble évident qu’un vigneron engagé dans une démarche non polluante doit être sensible à ce sujet. Les projets de taxes écologiques, comme la « taxe carbone » mais abandonnée depuis par un gouvernement frileux, risque de modifier la distribution de ces vins originaux et typés ; favorisant les français (et pays voisins) mais défavorisant l’export qui fait vivre les vignerons concernés et défavorisant l’import de vins étrangers mais favorisant les vins industriels (ou de grosses productions) mieux organisés. La viticulture biologique impacte moins la biodiversité ou la structure des sols, mais ne montre quasi aucune différence au niveau du bilan carbone des vins qu’elle produit. En fait, le choix du type de viticulture et de la méthode de vinification n’a qu’une faible influence sur le bilan carbone global d’une bouteille de vin par rapport à celle du choix du conditionnement et de l’emballage. Dans tous les scénarios, la bouteille, l’étiquette, le système de bouchage et le conditionnement alourdissent le bilan carbone de plus de 50 %. Pour les vins produits à l’étranger, le transport est, avec une part variant autour de 25 % selon la distance et le mode de transport. Vers une consommation de proximitéBoire chez le producteur sans conduire pour un meilleur bilan carbone est une solution utopiste ; mais l’achat en vrac avec un bidon réutilisable est une option intéressante pour certains vins, comme l’utilisation de Bag in Box® ou de Tetra Brik Aseptic® qui représente une solution pour des vins à consommation rapide, fortement majoritaires en volume. L’agriculture biologique ou organique n’est qu’une démarche qualité (sols et produit). La différence d’impact des modes de production sur l’environnement est très mal prise en compte par les méthodes d’ACV. Repères :
Par Marine,
le 16 février 2014 :
Marine
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Un très boan commentaire, je suis impatient de découvrir les différents avis. :-) Marine Répondre a ce message |