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Clos Romain, Phidias 2009 ![]() Vinifié en amphore. Très fruité et sucré presque compoté. Une belle réussite. Très agréable à boire de suite. Domaino-buzz
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La première bataille de Bruxelles a été perdue ... mais pas la guerrevendredi 21 septembre 2012, par
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Santé publique
Suite à la publication hier de l’étude toxicologique du maïs OGM NK603 et du Roundup, Gilles-Eric Séralini (auteur de l’étude) et Corinne Lepage étaient montés dans l’après-midi même à Bruxelles pour être auditionnées par l’agence sanitaire européenne, EFSA, et des parlementaires. Comme attendu l’EFSA accepte de faire une lecture critique de l’étude mais par exactement le même comité d’expert qui avait déjà rejeté la précédente publication de Gilles-Eric Séralini en 2007 [1]. A l’époque les arguments avancés pour rejeter l’étude sont les mêmes que nous retrouvons dans la bouche aujourd’hui de ceux qui veulent dénigrer le travail de recherche de Gilles-Eric Séralini [2] :
Corinne Lepage et Gilles-Eric Séralini ne s’opposent pas à une évaluation critique des résultats de l’étude par l’EFSA mais ils demandent que cela ne soit pas soumis au même comité de 2007. Il est de notoriété publique que l’Agence est gangrénée par les industriels du type de Monsanto. A un point tel que le parlement européen a refusé en mai 2012 de voter le quitus pour les comptes 2010 [3]. Les conflits d’intérêt ont été mis en lumière à ce moment. Si le départ de Banati qui est partie rejoindre une structure de lobbying pro-OGM (à laquelle elle était déjà liée) fut médiatisé, l’agence est loin d’avoir fini le nettoyage en son sein. Le quitus doit à nouveau être passé aux votes. Espérons que le vœu pieu de José Bové soit suivi d’effet avec un quitus rejeté tant que l’opération main propre ne soit arrivée à son terme. « Les conflits d’intérêts au sein d’agences européennes en charge de la santé des citoyens sont devenus une évidence que le Parlement n’accepte plus ». Dans ce contexte comment Gilles-Eric Séralini pourrait accepter d’être évalué par des gens qui n’ont que pour fonction d’étouffer toute connaissance sur la nocivité des OGM, quelle soit présumée ou pas. Avant que des pays comme la France se saisissent pleinement du problème sanitaire poussés par leur opinion, la prochaine bataille se jouera sur le continent américain. En effet l’Etat de Californie souhaite rendre l’étiquetage des OGM obligatoire. Décision qui pourrait rapidement par la suite s’appliquer à l’ensemble des Etats Unis. Alors que les deux camps sont à cours d’arguments, gageons que le poids de ces résultats pèseront lourdement dans la balance lors du référendum. [1] http://tempsreel.nouvelobs.com/ogm-le-scandale/20120920.OBS3127/ogm-crise-aigue-a-bruxelles.html [3] http://www.lemonde.fr/planete/article/2012/05/10/nouveau-scandale-a-l-autorite-europeenne-de-securite-des-aliments_1698887_3244.html |