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Domaine Chahut et prodiges, Coup de canon 2008 ![]() Un beau travail fait sur ce vin facile à boire. Domaino-buzz
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Collaboration
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Domaine Saurignylundi 17 février 2014, par ,
Tags :
Guide de l’Alter-vin
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Jean-Christophe Garnier
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Jérôme Saurigny
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Val de Loire (côté Chenin)
Jérôme nous offre des vins dont la signature est la joie et l’amitié d’être ensemble.
Leur choix s’est porté sur un petit domaine avec des vignes réparties sur les communes de Saint-Aubin-de-Luigné, Saint-Lambert-du-Lattay et Chaudefondssur-Layon. Désirant réaliser des vins de terroir, respectueux du fruit, ils ont décidé de travailler les sols et la vigne dans le respect de l’environnement. Leur volonté de pratiquer une viticulture raisonnable, qualitative, en accord avec leurs convictions, est le fil conducteur de leur travail pour élaborer des vins de qualité. Leur philosophie se retrouve dans l’élaboration des vins : aucun ajout de produits œnologiques pendant les vinifications et une utilisation minimale de soufre (voire aucune sur certaines cuvées). Et en 2007 ils ont entamé une conversion vers l’agriculture biologique avec l’organisme Ecocert. Leurs vins respirent « les enfants qui sautent sur le lit des parents un dimanche matin ».Leurs vins respirent « les enfants qui sautent sur le lit des parents un dimanche matin ». Cette image a été exprimée par le sommelier Emmanuel Delmas le jour où il a rencontré Sophie et Jérôme Saurigny, et leurs vins. Il ne savait pas que trois enfants étaient nés au fil de l’aventure, un avant l’installation, un pendant et un après. Dès le premier millésime (2005), dès les toutes premières bouteilles, le « style Saurigny » était lisible et leurs amitiés et collaborations locales avec J.-C. Garnier et le duo Pat et Babass (domaine Les Griottes) leur ont permis de franchir quelques étapes parfois plus compliquées quand on se retrouve isolé. Ils ont aussi pu compter sur un bon soutien familial (ni financier, ni patrimonial). À l’origine, Jérôme n’imaginait pas s’installer en Anjou : il avait un emploi dans le vignoble bordelais et comptait le garder en parallèle. Son frère, qui habitait dans la région, lui a fait découvrir Les Griottes, un domaine emblématique du « vin nature », et Jérôme, qui n’était pas à l’aise avec les produits œnologiques de laboratoire, a découvert qu’il était effectivement possible de travailler sans ajouts. C’est ainsi qu’il a saisi une opportunité de s’installer avec son épouse en région angevine et qu’il a vinifié dès le premier millésime avec des levures indigènes et sans soufre pendant la vinification. Au début il a utilisé un peu de soufre lors de la mise en bouteille et maintenant il n’en ajoute même plus à cette étape. Le domaine produit des rouges et des blancs tranquilles mais aussi, selon les années, des vins pétillants, blancs ou rosés, avec plus ou moins de sucres résiduels selon la manière dont le vin se comporte. Lors de son acquisition, le domaine comptait 12 hectares, qui se sont transformés avec les années en 6,5 ha, Jérôme étant seul à travailler sur l’exploitation. Toutes les cuvées sont chargées d’histoires, d’où leurs noms. Depuis 2005, la plupart des cuvées sont en appellation Vin de table et ceci a fini par un être un choix car les vins n’entraient pas dans les normes pour l’AOC, sous des arguments comme un manque de typicité, trop de couleur, pas assez d’alcool… De nombreux vignerons en Anjou sont dans la même démarche. Ils sont réunis dans une association, les Angesvins. Il existe entre eux une véritable entraide et ils organisent aussi des salons pour faire déguster leurs vins. Courant 2012 Sophie et Jérôme ont décidé de mettre fin à l’aventure. Tout en restant associés, seul Jérôme continue à travailler sur le domaine.
Repères : Domaine Saurigny
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