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Château Beauséjour 2006 ![]() Un arôme étonnant de résine de cèdre, un vin délicieux en bouche. Domaino-buzz
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Envoyer un commentairePUR, Production unique et rebelleAmoureux du vin qui lui permet de créer, Cyril Alonso souhaite faire du négoce, mais différemment des grosses structures.
Cyril réactualise un métier d’avant-guerre : le vinificateur itinérant. Un métier en plein « boum », car de plus en plus de vignerons ne souhaitent plus s’occuper de commercialisation et préfèrent se concentrer sur leur métier de paysan et le travail de la vigne. Avec cette perspective, il crée en 2003 le domaine de l’Ancestra. Fort du succès rencontré, il en étend le principe à d’autres régions et crée une marque de vin qui lui ressemble : PUR, pour Production unique et rebelle. Il choisit d’acheter le raisin au prix du vin fini, pour que le vigneron trouve un intérêt réel à faire sous-traiter cette opération par le vinificateur. Dans tous les cas, le maître mot est « transparence ». Ce mode de vinification autorise la pose de capsules-récoltant et assure donc une transparence sur le lieu de production, ce qui est n’est toujours le cas du négoce, qui a tendance à assembler tout et n’importe quoi. Les marges de Cyril sont faibles, et si le volume est de 35 000 bouteilles, le revenu dégagé reste insuffisant pour en vivre. En 2008, il est rejoint par Florian Looze. Toujours sous la marque PUR, les deux compères décident de monter en volume et de s’attaquer à d’autres régions. Aujourd’hui, ils travaillent en Beaujolais et Mâconnais, mais aussi dans la Drôme. Dans cette dernière région, ils coopèrent avec des darbystes, une communauté protestante écolo qui n’accepte dans la culture de la vigne aucun apport autre que végétal. Pas de compost animal, pas de soufre, pas de cuivre. Sur ces cuvées, Cyril est même surpris d’obtenir des levures qui ne « relarguent » aucun SO2 dans le vin. Dernier témoin en date : l’intéressante cuvée de cinsault 2010, qui vient d’être mise en bouteille, affiche un zéro absolu de soufre libre et seulement 3 mg par litre au total. Tout en continuant à travailler sur du microparcellaire, la production des deux amis est montée ces dernières années à 70 000 bouteilles pour un total de 24 cuvées, soit une moyenne de 4 000 bouteilles par cuvée. La moitié du chiffre d’affaires est réalisée à l’export. Profitant de la dynamique du nouveau label, ils ont ouvert une boutique, proche d’une épicerie paysanne, à Villefranche-sur-Saône, et ont monté une école de dégustation dans leurs locaux. Cyril s’est toujours distingué par des étiquettes pleines d’humour et des jeux de mots tarabiscotés pour le nom de ses cuvées.
Production unique et rebelle
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