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Château Beauséjour 2006 ![]() Un arôme étonnant de résine de cèdre, un vin délicieux en bouche. Domaino-buzz
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Envoyer un commentaireDomaine Saint-GermainLes frères Saint-Germain veulent ranimer avec succès des cépages locaux injustement oubliés.
Dès le début, des efforts sont portés sur l’environnement avec un enherbement des vignes. Les deux frères sont récemment passés en bio (2009). Le domaine est mécanisé, excepté certaines parcelles qui sont travaillées au treuil. Les deux frères travaillent à la vigne. Étienne est le grand maître de la vinification. Pour eux, un bon vin se fait essentiellement à la vigne. Le travail sur les ceps doit donc être de qualité et d’une minutie de tous les instants. Les deux frères replantent en favorisant les cépages autochtones comme le persanLe domaine a pour encépagement du gamay, avec une densité de 8 000 pieds par hectare, planté au début des années 1960. Depuis 2003, les deux frères replantent en favorisant les cépages autochtones comme le persan. Autrefois, le persan était présent dans la vallée de la Maurienne mais comme il était peu productif et maladif, sa culture avait été abandonnée. Les souches de persan ont été retrouvées chez des particuliers, quand la vigne est décorative, dans un jardin sans enjeu économique. En 2012, les frères Saint-Germain ont replanté aussi de la malvoisie. Le domaine fait partie d’un groupement d’entraide de vignerons drôlement intitulé « Contains Sulfites… mais pas trop ». Aux yeux du groupe, une dimension de domaine à taille humaine est cruciale pour la qualité du travail dans les vignes, mais aussi pour la commercialisation. Grossir a un impact sur le travail, avec la mécanisation à outrance et donc une perte de qualité, un impact commercial avec une mise en concurrence des vignerons qui ont un besoin absolu de vendre mais aussi un impact social car le domaine embauche moins de monde. Les deux frères se font « un point d’honneur de faire travailler des gens de la région ; même si le salaire est bas, c’est un revenu de complément non négligeable pour ces familles ». Ils participent ainsi au flux économique de la région. Sans être régionaliste ou autonomiste savoyard, le développement d’une économie locale est important à leurs yeux. Ils veulent prouver que la vigne et le vin n’isolent pas, mais créent des liens serrés. Un peu plus de 50 000 bouteilles sont produites chaque année, dont presque les trois quarts sont absorbés par le marché local, sur les trois départements alpins avec une activité neige. Domaine Saint-Germain
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