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Clos Romain, Phidias 2009 ![]() Vinifié en amphore. Très fruité et sucré presque compoté. Une belle réussite. Très agréable à boire de suite. Domaino-buzz
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Sophie et Lilian Bauchetmardi 11 février 2014, par ,
Tags :
Beaujolais
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Guide de l’Alter-vin
Informaticien et chef d’entreprise, Lilian Bauchet a tout lâché pour réaliser un vin de terroir plein d’expression.
En 2008, Lilian Bauchet suit une formation d’un an (brevet professionnel d’exploitation agricole) à Mâcon, tandis qu’un ouvrier en CDD s’occupe de la vigne. Afin de passer du conventionnel au bio, il se fait aider par une société spécialisée dans la gestion de domaines. Le débutant Lilian vinifie personnellement son premier millésime en 2009. Initié par son père, l’amateur de gamay a fait le choix de vinifier en levures indigènes, sauf quand il « ne le sent pas ». Il aime souligner que le travail des sols sur Moulin-à-Vent est effectué depuis 2008 ; la conversion en agriculture biologique sur toutes les surfaces est en cours l’année suivante. La densité du vignoble est de 8500 pieds par hectare en moyenne, pour un rendement moyen d’environ 30 hectolitres par hectare, pour la récolte 2010. Refusant la nocivité des pesticides et autres herbicides, Lilian savait avant même de s’installer qu’il travaillerait en bio. En revanche, il n’avait pas vraiment conscience, en prenant cette décision, de la difficulté de la tâche. Le Beaujolais possède en effet un climat peu propice, et une vigne plantée bas et serrée. Peu d’outils sont adaptés à ce type de configuration, ce qui complique le travail. Un des challenges des producteurs bio de la région est de trouver ces outils ; c’est un petit marché qui n’intéresse pas les gros fabricants. Lorsqu’un vigneron surveille ses vinifications, il ne doit jamais oublier que l’accomplissement naturel du jus de raisin fermenté est le vinaigre. Se pose alors la question de la nature de l’intervention à réaliser pour éviter que le jus ne tourne au vinaigre. Au début de l’année 2014 il décide de revendre le domaine certifié en agriculture biologique pour « prendre une surface plus petite, trois hectares, car, dit-il, j’ai la volonté de travailler à la vigne avec un cheval. Comme je fais tout moi même une surface plus grande m’en empêchait. ». Il lui faudra un an pour trouver terroir et surface qui lui conviennent. 2015 sera donc l’année d’un nouveau départ. Lilian Bauchet est un homme de conviction qui veut « faire du bio » et laisser s’exprimer le terroir sans se pervertir commercialement en proposant des produits déviants ou à des prix excessifs.
Repères : Sophie et Lilian Bauchet
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