![]() |
![]() |
Actuellement 6 visiteurs sur le site ! |
Focus
Domaine Chahut et prodiges, Coup de canon 2008 ![]() Un beau travail fait sur ce vin facile à boire. Domaino-buzz
Agenda
Collaboration
|
Paco et les marataunoteslundi 3 juin 2013, par
Tags :
Mathias Marquet
,
Salon
Château Bas. C’est un couple étiqueté « babacool » qui s’installe à la tête du domaine à la fin des années 90. Au confins du Lubéron et de la vallée du Rhône, le vignoble de 70 hectares est sous des influences climatiques variées et bénéficient de terroirs différents qui donnent aux vins cette typicité. Pas fan des rosés je me laisse pourtant charmer par ce rosé très aromatique, Cuvée B, qui au nez se ferait bien passer pour un Pinot gris alsacien avec un peu de sucre résiduel. C’est un assemblage de Muscat (70%) et de Syrah/Grenache (30%).
En rouge le Pierre du sud 2008 montre un caractère singulier qui donne envie d’en découvrir plus. La bouche est légèrement compotée mais paradoxalement une belle tension permet de faire apparaitre un vin très léger. Des tanins encore très présents appellent à la garde.
Domaine Fleith. 4 cuvées présentées à la dégustation. Le domaine est situé à quelques kilomètres à l’ouest de Colmar. Créé initialement en 77 le domaine est repris par Vincent Fleith. Il commence rapidement sa conversion en biodynamie et est certifié en 99. Les vins sont propres et nets. Y a pas un « poil » qui dépasse, presque sans surprise.Je regrette un peu l’absence d’une dégustation comparative sur différents terroirs ou des cuvées avec des caractères plus marqués.
Domaine la Grange aux Belles. Le domaine de 14,5 hectare en Anjou a trouvé son équilibre financier ce qui permet aux deux associés dont Julien de se consacrer exclusivement au travail sur le domaine. On sent que le commerce c’est pas leur truc : pas de site internet, pas de plaquette de présentation, pas de carte de visite. Très présent chez les cavistes parisiens, c’est pourtant la première fois que j’ai la possibilité de goûter plusieurs cuvées du domaine sur le même lieu. La Chaussée rouge 2012 (Grolleau / Gamay) est superbe et léger. Une envie subite en ce samedi matin de se mettre à table et de finir la bouteille tout en discutant un bout en se tartinant une tranche de pain grillé d’une purée de poivron/aubergine.
L’Aunis était il y a une centaine d’année le cépage dominant en Anjou. Aujourd’hui il en reste très peu. La cuvée Brise d’Aunis, 60% Aunis et 40% Gamay, est l’occasion de découvrir ce cépage qui donne des vins très fins et légèrement épicés. C’est l’associé Marc Houtin qui après avoir travaillé à Yquem souhaite faire un moelleux avec une parcelle plantée en Sauvignon blanc. le résultat est très prometteur mais ce vin n’a jamais convaincu les deux associés qui ont décidé cette année d’arracher la parcelle pour y planter un cépage différent. Pour cela, suivant la méthode Herodi, le travail des sols en vigne se fait selon les cycles végétatifs de la vigne.
Ils travaillent avec levures indigènes et veillent donc plus particulièrement à ne pas avoir de carence en azote dans les jus pour que les levures puissent bénéficier de conditions optimales pour se développer et prendre le pas sur les bactéries.
Château Lestignac. 4 cuvées à la dégustation. Le premier blanc à peine servi, des arômes de zeste d’orange s’échappent du verre et viennent flatter les papilles. Un véritable plaisir pour cette cuvée qui porte bien son nom : L’Ecorce 2011. Un 100% Sauvignon avec 4g de résiduel qui se fonde très bien dans ce bel équilibre.
Le second blanc, Les Brumes, est un moelleux 100% Sémillon. Avec ses 60g/l de sucres résiduels et une dose limitée en soufre, Mathias lors de la mise en bouteille amène le vin à 47° pour tuer les dernières levures restantes (elles meurent à 46°). Cet artifice permet d’assurer une stabilité au vin tout en limitant grandement l’apport de soufre.
Franck Rivaton. Un sourire éclatant qui vous accueille, Franck est radieux. En discutant avec lui, on se rend compte qu’il respire la zenitude. Exigeant sur son travail c’est un plaisir de discuter de ses vins avec lui. La cuvée Veilles Vignes 2010 m’a particulièrement marqué : un terroir de Gneiss, des rendements très bas (12 hecto à l’hectare).
Château La Haie. En Côtes de Bordeaux anciennement Côte de Blaye qui rimait avec pas cher, François Décombe sort du lot. Certifié en biodynamie depuis 2004, il présente aujourd’hui deux vins atypiques. Tout d’abord un blanc en 100% Sauvignon élevé sur lie pendant 24 mois et un rouge assemblage de 90% Merlot et 10% Cabernet Franc.
Domaine de Soleyana. Le domaine en appellation Bugey, région sous influence du climat rude des Alpes mais aussi de la douceur (pluvieuse) de la plaine, a été créé en 2004 par un couple qui officiait du côté obscur de la force : Marie Elianne Lelièvre, œnologue de formation mais astreinte au labo et Olivier aussi œnologue de formation mais qui œuvra plus dans des syndicats d’appellation et qui aujourd’hui à développer une activité de conseil.
Une sélection au top pour la cave, une rencontre avec un panel de vignerons de qualité et sympathiques inscrivent la Cave d’Ivry comme un incontournable de la sphère alter-vinique. Merci.
Repères : La cave d’Ivry |