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Focus
Domaine de l’Arnesque, Plan de Dieu 
Un 2010 sur le fruit avec de jolis tanins mais plutôt à déguster dans quelques années. Un 2009 qui se boit avec délice. Un très joli travail de Sébastien du domaine de l’Arnesque qui sait bichonner sa terre et ses vignes. Domaino-buzz
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« Il était une soif dans l’Ouest »mercredi 12 septembre 2012, par
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Salon
Une dizaine de vignerons se sont réunis lundi 10 septembre au restaurant Le Clap à l’initiative d’Amis-Coteaux. Du Muscadet à la Côte-Roannaise, ils étaient là pour faire découvrir leurs nouveaux millésimes. Un joli exemple d’une production hors des sentiers battus en Val de Loire. Premiers vins dégustés, première surprise. Christophe Pialoux du domaine Le Picatier, malheureux vigneron qui n’a pu avoir l’appellation Côte-Roannais, alors que les deux cuvées présentées (L’intro et Cuvée Spéciale) à base de Gamay sont propres, légèrement épicées comme c’est si bien le faire parfois ce cépage. Deux cuvées faciles à boire et très agréables. Un vigneron qui au même titre que le domaine des Pothiers participe au renouveau qualitatif de l’appellation.
Xavier Courant du domaine de l’Oubliée présentait trois cuvées : Notre Histoire, Merci La Vie et Tenue de Soirée (deux millésimes pour ce dernier, 2009 et 2010). L’effet millésime était marquant. Avec un terroir d’argile à silex, le 2010 a nécessité un élevage moins long (12 mois) que le 2009 (18 mois). Merci la Vie est une belle réussite, alliant macération carbonique ou pelliculaire selon les parcelles, pour un domaine ayant à peine 3 ans.
Sébastien Brunet en Vouvray présentait ses 5 cuvées : Arpent (avec un nez très flatteur), Renaissance, La Folie, Les Pentes de la Folie et un pétillant en méthode traditionnelle. J’avoue ne pas avoir été très fan de la bulle, me laissant plus séduire par les Chenin secs.
Marc Pesnot en Muscadet, respect ! 18 hectares vendangés à la main, ce qui est assez rare dans la région avec des rendements très bas, 25 h/l. Deux cuvées présentées : La Bohème 2011 avec un élevage de 9 mois et Miss Terre (vignes de plus de 50 ans). Une bouche enrobante pour ses deux cuvées à mille lieux du caractère très vif que l’on retrouve habituellement avec le Muscadet. L’étonnement passé, un grand moment de plaisir.
Clément Baraut est à la tête d’une jeune domaine de 2 hectares en Savennières. Dès le premier nez, le Chenin révèle là ce qu’il a de mieux, en bouche, la première cuvée (Le Pitrouillet 2011) est superbe et a malheureusement occulté la seconde cuvée La Roche aux Moines, plus austère. La troisième est un moelleux, 250 mg/l. On sert les fesses et on goûte. Là aussi superbe, un bel équilibre sucre / acidité avec une dose de soufre mini (70 mg/l). Une claque comme disent les jeunes pour deux cuvées sur trois. Les deux hectares étant insuffisant pour vivre, il intervient comme consultant sur divers domaines dont pendant 4 ans celui de Patrick Baudoin. Du talent et de l’expérience, que demander de plus.
Une approche très particulière au domaine de la Grange Tiphaine sur 14 hectares du côté d’Amboise. En effet le Côt trouve là une expression totalement différente de ce que l’on à l’habitude de gouter, de même, Bécarre, une cuvée 100% Cabernet Franc des plus agréable. Ce qui m’a le plus surpris est Clef de Sol 2011 en Chenin blanc. Un vin extraordinaire mais de suite la langue française trouve ses limites pour le décrire. Du nez à la bouche, il se passe plein de choses qui le rendent passionnant à déguster, le vin raconte une histoire qui ne laisse pas indifférent. Ce n’est pas un vin anodin. Je conçois qu’il puisse ne pas plaire par son côté inattendu mais c’est une belle expérience de dégustation que j’ai hâte de transformer au cours d’un repas.
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