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Château Beauséjour 2006 ![]() Un arôme étonnant de résine de cèdre, un vin délicieux en bouche. Domaino-buzz
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Domaine du Pechlundi 13 janvier 2014, par ,Ludovic Bonnelle et Magali Tissot se sont lancés dans un vin de qualité, en cherchant à amadouer le climat et en soignant la vigne.
Par la suite, Ludovic vient s’établir en Haute-Garonne et monte une société de revente de vin. Par son métier, il rencontre de nombreux vignerons du Sud-Ouest, dont Daniel Tissot, le père de Magali. Magali et Ludovic veulent s’installer dans les Corbières, car Buzet est une appellation dominée par la coopérative et le couple désire une certaine liberté pour faire le vin qu’il souhaite. Le destin en décide autrement. En 1997, le père de Magali décède suite à un accident de tracteur dans les vignes. Nous sommes en juillet et le couple ne dispose que de quelques jours pour se décider. Le terroir est exceptionnel : Le Pech est situé sur les coteaux Sud de la Garonne, à la confluence du climat océanique et méditerranéen, avec la prédominance de l’un ou de l’autre selon les années. Les millésimes avec un climat méditerranéen donnent des vins plus confits, alors que quand le climat océanique prédomine, les vins sont plus frais, avec expression dominante de fruits rouges. Ils décident de reprendre le domaine de 20 hectares. « Une fois que l’on a réussi à s’adapter à un climat, à une année, faire en sorte que le raisin évolue bien, le travail en cave lui est la partie plaisir. »L’exploitation est conventionnelle et les vendanges mécaniques. Magali et Ludovic décident de conserver ces méthodes de travail pendant cinq ans, pour bien comprendre le terroir, les parcelles et les cépages. En 2000, ils débutent les vendanges manuelles sur une parcelle, trois ans plus tard le principe se généralise sur tout le domaine. Ludovic se forme également à l’utilisation des plantes sauvages qui poussent sur le domaine, pour traiter ses vignes. Dans la foulée, le domaine est converti à la biodynamie. « Le travail est d’aller dans les vignes, de voir comment elles poussent ; de regarder cet écosystème se mettre en place et essayer de le décrypter pour essayer d’avancer avec la vigne. Une fois que l’on a réussi à s’adapter à un climat, à une année, faire en sorte que le raisin évolue bien, le travail en cave lui est la partie plaisir ». En début de saison, le couple se fixe un objectif de rendement qui correspond à la capacité de la vigne sur un terroir donné, en moyenne 30 hectolitres à l’hectare. Le but poursuivi est de n’apporter aucun engrais à la vigne, ni compost. Afin de nourrir la vigne, l’enherbement est total et les sols non retournés. Lors de la taille, ils laissent le nombre de bourgeons correspondant à l’objectif de rendement. Risque : si des bourgeons ne démarrent pas, s’il pleut lors de la floraison, le rendement chute d’autant. Le travail en cave n’a quasiment pas changé, le beau-père de Ludovic vinifiant déjà avec des levures indigènes et pratiquant des élevages particulièrement longs, de deux à cinq ans. « Nous sommes convaincus que le foudre a une très belle action sur le vin si on laisse au vin le temps d’accomplir son cycle et atteindre son équilibre naturel. » Le travail rigoureux fait en vigne, et donc le bon état sanitaire de la vendange, impliquent de moins en moins de soufre lors des vinifications. Actuellement, la vinification et l’élevage sont effectués sans soufre ajouté. Pour une même cuvée, une partie est soufrée à la mise en bouteille et l’autre est totalement sans soufre. Aujourd’hui, 70 % des 30 000 à 45 000 bouteilles produites annuellement sont destinés à l’exportation, un marché qui fait encore tourner le rêve de Magali et Ludovic.
Repères : Domaine du Pech
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