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Domaine de l’Arnesque, Plan de Dieu 
Un 2010 sur le fruit avec de jolis tanins mais plutôt à déguster dans quelques années. Un 2009 qui se boit avec délice. Un très joli travail de Sébastien du domaine de l’Arnesque qui sait bichonner sa terre et ses vignes. Domaino-buzz
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Domaine Pfisterjeudi 20 mars 2014, par ,
Tags :
Alsace
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Guide de l’Alter-vin
Mélanie Pfister, qui a repris le domaine familial fin 2008, poursuit le travail engagé par son père, dans le respect de l’environnement et de la biodiversité.
L’histoire du domaine remonte à 1780, quand Nicolas Pfister s’établit en qualité de « viticulteur-bourgeois » dans le corps de ferme qui existe encore. L’exploitation et les savoir-faire se transmettront de père en fils, malgré les chaos et les aléas de l’histoire. En 1972, lorsque André Pfister prend la suite de son père Alfred, il apporte un regard nouveau sur son métier dynastique, avec l’appui de son épouse Marie-Anne. Héritier du savoir-faire de six générations de vignerons, il se consacre à une viticulture qui se veut respectueuse de l’environnement, tout en modernisant les installations. Dans les années 1970, tout était désherbé chimiquement aux alentours : André, qui trouve illogique que la vigne pousse au milieu de « nulle part », travaille les sols avec enherbement et engrais verts. « Obtenir un sol vivant » lui semble très important dès cette époque. Il plante dans cette perspective, et pour diversifier l’écosystème. L’équilibre du pied de vigne dans son environnement constitue la base de la qualité des vins.À la vigne comme en cave, le travail est guidé « par la recherche de la qualité dans l’équilibre », explique-t-on au domaine. L’équilibre du pied de vigne dans son environnement constitue la base de la qualité des vins. Cinq personnes sont mobilisées pour dix hectares. Objectif : élaborer des vins purs, racés et digestes. Ainsi, les vinifications sont conduites en douceur et les interventions sont volontairement limitées. Les parcelles sont vinifiées séparément en cuves inox. Les vins sont ensuite élevés dans ces mêmes cuves. L’arrivée de Mélanie, huitième génération de Pfister et première femme de la lignée à prendre la tête du domaine, a marqué une nouvelle étape. Après des études d’ingénieur-œnologue à Bordeaux puis à Dijon, elle a affiné son expérience pratique dans quelques domaines prestigieux (Zind-Humbrecht, Méo-Camuzet, Cheval blanc). Forte de ses connaissances, impliquée dans la vie locale (conseil municipal, syndicat des producteurs), elle assume avec simplicité la charge des quelque quarante parcelles environnant la maison familiale. La situation du domaine, au nord du vignoble alsacien, l’expose moins aux risques de la monoculture, et la faune auxiliaire, très présente, permet de limiter certains traitements. Mélanie reste humble, mais nul doute que son expérience et son tempérament lui permettront de développer ses idées dans les années qui viennent. Le domaine a de tout temps vendu ses bouteilles à des particuliers fidèles, le vrac allant à des négociants alsaciens. Actuellement, Mélanie tente de développer d’autres marchés, dont l’export. Comme souvent en Alsace, le domaine possède son propre alambic : les Pfister sont également « bouilleurs de crus » pour de petites quantités d’eaux-de-vie distillées à partir de mirabelles et de cerises de leur verger, et bien évidemment de leurs meilleurs marcs issus du pressurage des raisins. Repères : Domaine Pfister
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