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Domaine Chahut et prodiges, Coup de canon 2008 ![]() Un beau travail fait sur ce vin facile à boire. Domaino-buzz
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Envoyer un commentaireFranck PascalFils et petit-fils de vignerons, et spécialisé dans le champagne bio, Franck Pascal montre une grande sensibilité à l’environnement, à la sécurité de ses équipes et au bien-être de ses clients.
Lors de son service militaire dans le Génie, il a été en contact avec des types de molécules qu’il a retrouvées lors de sa formation en vitioeno en tant que pesticides.Lors de son service militaire dans le Génie, il a été en contact avec des types de molécules qu’il a retrouvées lors de sa formation en viti-oeno en tant que pesticides. Les failles dans les organismes sont les mêmes et exploitées de la même façon, il est donc clair pour Franck que cela ne peut pas être inoffensif pour l’homme. Il décide de changer ses pratiques de conduite de la vigne à partir de 1998. En 2000 il travaille en bio, mais estime les résultats insuffisants et se tourne vers la biodynamie. À cette époque, la Champagne est réfractaire au bio. Quand il cherche des conseils en matériel ou traitement, tout le monde le dissuade de travailler ainsi, lui disant qu’il va perdre ses vendanges. Il agit donc « à l’instinct ». De toute façon sa décision est prise : « Je connaissais l’effet pervers des pesticides. Les commerciaux me disaient que ce n’était pas dangereux pour l’homme ni pour l’environnement, alors que je savais que les militaires utilisaient des molécules semblables. Si les doses sont différentes, le résultat au final est équivalent, même si pour l’agriculture on passe par des phases de complications : allergies, leucémies, cancers. » Devant le peu de soutien, il préfère commencer à travailler en bio sans même avertir ses parents. Comme ils ont la même équipe de vendangeurs, c’est aux vendanges que les parents l’apprennent car il faut isoler les moûts. Les assemblages d’une année sur l’autre sont très différents et varient, selon l’équilibre des parcelles, en fin de vinification. En fonction de la matière première à disposition, Franck créé les vins qu’il souhaite boire. Il a cessé les vinifications parcellaires car les faibles quantités pour chaque parcelle compliquaient la commercialisation. Il fait depuis 1998 du brut nature qui représente aujourd’hui un peu plus de 40 % des ventes du domaine et mis à part le rosé, le reste est en extra brut. La famille travaille la vigne depuis plusieurs générations. Mais pour Franck, le point important est de savoir ce qu’il peut en faire aujourd’hui et quel héritage il sera capable de transmettre en l’améliorant. Il essaie de réparer les dégâts causés à l’écosystème par les traitements chimiques. C’est-à-dire faire en sorte que les terres arrivent à se régénérer et gagnent ainsi en qualité pour devenir productives sur le long terme. Il n’est pas dans une simple logique d’exploitation mais veut faire fructifier ce qu’on lui a laissé. Jusqu’en 2012, le travail sur le domaine était exclusivement manuel mais avec un coût de production de 70 % supérieur à ceux de ses voisins, il s’est contraint à acheter un enjambeur. Cet engin va lui permettre à terme de voir s’il peut se passer de cuivre et de soufre. Mais il continue à préparer son propre compost, même si cela demande du temps et de l’attention. Franck Pascal
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