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Impact OGM, la Russie entre dans la danse

Alors que la tempête fait rage dans les média français pour démonter l’étude publiée la semaine dernière par l’équipe de Gilles-Eric Séralini et la réduire à une simple bataille d’experts, c’est la Russie qui vient de tirer le premier coup de semonce qui mettra peut être fin aux volontés expansionnistes de Monsanto.

En effet le Rospotrebnadzor [1] - qui aurait pu être un juron dans la bouche du Capitaine Haddock -, organisme de défense du consommateur et de la sécurité alimentaire vient d’annoncer que la Russie arrêtait toute importation et utilisation du maïs OGM produit par Monsento. L’état russe suit ainsi les recommandations de son Institut de la Nutrition en attente d’une évaluation des travaux mais surtout d’une position claire de la Direction générale Santé et consommateur de la Commission européenne.

La position russe est un coup dur pour Monsanto qui avait rejeté d’un revers de main les conclusions de l’étude de Séralini sur la dangerosité de son maïs OGM mais aussi, de façon plus inattendue, du Roundup qui était testé pour la première fois dans sa formulation commerciale. La semaine dernière, si la multinationale estimait que les résultats n’affecteraient en rien ses licences d’exportation en Europe du NK603, aujourd’hui elle minimise les conséquences de cette décision alors que l’interdiction russe devrait entraîner dans sa suite la Biélorussie et le Kazakhstan avec qui le pays a signé des accords de libre échange.

A lire sur le site :

[1] http://rospotrebnadzor.ru/en/web/en/