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Focus
Domaine de l’Arnesque, Plan de Dieu 
Un 2010 sur le fruit avec de jolis tanins mais plutôt à déguster dans quelques années. Un 2009 qui se boit avec délice. Un très joli travail de Sébastien du domaine de l’Arnesque qui sait bichonner sa terre et ses vignes. Domaino-buzz
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Collaboration
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Envoyer un commentaire4e « A la rencontre des vins naturels », 2 et 3 avril 2011
Grenoble deviendrait-elle la capitale du vin naturel ? C’est la question que l’on est en droit de se poser depuis qu’une association de passionnés très active s’engage pour faire partager leur passion. A leur initiative est né un salon, « A la rencontre des vins naturels », que la ville accueillait début avril pour sa 4ième édition. Avec une organisation digne des pros avec le petit plus du service apporté par les bénévoles l’association proposait aux visiteurs une sélection de 28 vignerons pour la plupart français mais aussi un italien et un « serbe ». Pour l’Alsace, ce fut un plaisir de retrouver Hubert et Heïdi Hausherr. Après avoir été refusé à l’agrément en 2007 sur un Gewurztraminer jugé trop sec, le domaine a remis à plat sa conception du vin et a fait le choix de revenir sur des vins d’assemblage. En effet l’Alsace s’est faite grignoter petit à petit par une vision monocépagique du vin qui se trouve aujourd’hui n’être que carcan sans garantir une quelconque qualité. La « Colline Céleste » est ainsi un assemblage 75% Riesling, 15% Pinot Gris et 10% Gewurztraminer. A l’inverse « Altengarten » 2008 est un assemblage 75% Gewurstraminer, 25% Riesling.
Deux représentants du Jura avait fait le déplacement : Etienne Thiebaud du domaine des Cavarodes et Céline Gormally des Dolomies. J’avais déjà eu l’occasion de goûter les vins de Céline lors du Marché des vins bio de Montreuil, je me suis donc concentré sur la production d’Etienne Thiebaud. Installé depuis 2007, il fait un très joli travail sur les rouges, Poulsard (Poulsard des Gruyères) et un assemblage Pinot, Poulsard et Trousseau (Arbois St Roch).
Guy Blanchard exploite 2 ha en Mâcon. Il produit aussi un pétillant, Blanc charmant. Je ne suis pas très fan de l’ensemble. Malheureusement seul le millésime 2009 était dispo à la dégustation.
Le Beaujolais était représenté par Charly Thévenet qui marche dans les pas de son père, Jean-Paul. Un pétillant bien fait était là pour charmer les papilles, On pète la soif !, à un prix modique de 7€50. Le Morgon 2009 tout en rondeur contrastait avec le Regnié 2009 plus tannique et qui appel à la garde.
Les vins de Gilles et Catherine Vergé (Mâcon/Viré Cissé) étaient à leur avantage et goutaient bien. Plutôt charmé par le Viré Clessé 2007 et un vin refusé à l’agrément car jugé trouble (?), le Veilles Vignes 2005.
Et chez les Vergé, on se déplace en famille. Jean Marie vinifie depuis 2009 en Beaujolais. C’est donc son deuxième millésime qu’il proposait à la dégustation. Afin de ne pas concurrencer ses parents il a décidé de travailler le gamay ; la cuvée s’intitule T’inquiètes M’man !.
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