![]() |
![]() |
Actuellement 17 visiteurs sur le site ! |
Focus
Domaine de l’Arnesque, Plan de Dieu ![]() Un 2010 sur le fruit avec de jolis tanins mais plutôt à déguster dans quelques années. Un 2009 qui se boit avec délice. Un très joli travail de Sébastien du domaine de l’Arnesque qui sait bichonner sa terre et ses vignes. Domaino-buzz
Agenda
Collaboration
|
Envoyer un commentaireDomaine des Hautes Terres de ComberoussePaul Reder, ou de la pétrochimie au Texas aux gisements des pieds de vigne à Comberousse.
Lorsqu’il hérite de son propre père de 15 ha de vignes, il se met à la production de vin. Mais les vignes sont à plus de 80 kilomètres de l’exploitation d’élevage, et sur un terroir peu qualitatif. La parcelle sableuse est en bord de mer. Les vignes ont de l’eau à profusion. Et mis à part les années très sèches, le raisin vendangé est de piètre qualité. Alain Reder arrache les vignes et transfère le vignoble à Comberousse, dans la garrigue, sur un terroir plus qualitatif. Il défriche 13 ha et plante de 1980 à 1986. Ce n’est que du blanc, la crise est déjà là et il faut penser aux opportunités de développement. Les marchés sont clairement à l’export vers la Scandinavie ou encore la Grande-Bretagne, qui sont essentiellement des consommateurs de vins blancs. Au départ il suit les conseils de techniciens et plante du chardonnay et du chasan, un métis listan blanc-chardonnay, qui s’avère désastreux à travailler. Actuellement, la production sur ces deux cépages est vendue essentiellement en vrac. Par la suite ont été plantés les cépages de l’AOC : roussanne, rolle et grenache. Auxquels se rajoutent en 2000 de la clairette et 1 hectare d’aramon gris. Les vignes sont clôturées, une bonne protection contre les sangliers. Paul a renoncé à l’agronomie pour s’adonner à la géologie. Embauché par Esso, il part travailler à Houston, au Texas, pendant trois ans. Mais depuis qu’il est enfant, il a toujours aidé son père sur le domaine et pris un plaisir infini aux vendanges. Quand Alain prend sa retraite en 2001, Paul revient, suit une formation minimale et s’installe. Au début, il aide son père lors des vinifications, en 2002 c’est son père qui l’aide et en 2003 Paul travaille seul. Alain vit toujours sur l’exploitation mais ne s’implique plus Du fait de sa formation et de son expérience, il a parfaitement conscience de la nocivité des produits phytosanitaires.
La conversion à l’AB a débuté en 2005. Paul le fait par conviction personnelle. Du fait de sa formation et de son expérience, il a parfaitement conscience de la nocivité des produits phytosanitaires. Alain n’était pas en bio mais limitait déjà beaucoup les traitements, pas plus de un ou deux par an, ainsi la conversion fut facilitée. Les inter-rangs sont simplement tondus et non désherbés. Les vignes sont plantées sur un sol sec. Le but étant de ne pas avoir à les irriguer, le travail consiste à conserver un équilibre entre leur besoin en eau et ce qu’elles ont à disposition. Les rendements sont de 15 à 25 hectolitres par hectare. Paul a cette même approche douce à la cave. Tout en gardant le même oenologue que son père, les procédés de vinification évoluent vers des pratiques plus naturelles. Il vend essentiellement aux cavistes (30 % localement et 30 % sur le reste de la France). Le reste des 24 000 bouteilles est vendu à l’export. Il y a très peu de vente au domaine. Paul Reder
Le choix de Septime & Baraou La bonne adresse de Paul Reder Pour commander Le Guide de l’alter-vin : |